Innovative Curatorial Projects – Paris / SingaporeMalachi Farrell
*1970, Dublin, Ireland. Vit et travaille à Malakoff, France.
Formé aux arts électroniques, Malachi Farrell crée des installations complexes associant le son, la lumière et les chorégraphies mécaniques de ses objets articulés. L'aspect bricolé et artisanal de ses œuvres renforce l’humour grinçant et satirique qui se dégage des mises en scènes proches du cirque et du théâtre de rue. Ses œuvres créent un malaise qui confronte le spectateur à son devoir d’engagement face aux phénomènes politiques, sociaux et écologiques.
A partir de situations issues du monde entier et à l’aide d’un vocabulaire émanant de la culture populaire grunge-punk, il rappelle le conflit entre nature et industrie et fait acte de résistance face à la société consumériste. Ses œuvres sont exposées autour du monde et font parties des collections d’art internationales les plus prestigieuses.
MALACHI FARRELL -La fabrication de « La Gégène » / Frankreich / 76' / 4:3
Le documentaire Malachi Farrell à l'œuvre - La Fabrication de « La Gégène » retrace les étapes successives de la fabrication de La Gégène, installation mixed media réalisée par Malachi Farrell et son équipe pour le musée du MAC/VAL à Vitry-sur-Seine en 2007. Utilisant le mouvement, les objets, les images et les sons, La Gégène évoque tout à la fois la guerre d’Algérie, les pratiques violentes de torture ainsi que les phénomènes de surmédiatisation actuels. Filmé de manière expérimentale, ce documentaire de création rend compte de la force de cette œuvre de Malachi Farrell, véritable pamphlet lui permettant d'interpeler le spectateur face aux événements sociaux et politiques, historiques et contemporains.
« Ces événements, ces détresses auxquels renvoie Malachi Farrell dans ses grandes installations invitent à ranger son travail sous la rubrique de l’art engagé. Rares sont les artistes d’aujourd’hui à manifester un tel souci de l’histoire et à se confronter aussi directement à des faits qui inspirent la révolte et le dégoût. » - Catherine Francblin