Innovative Curatorial Projects – Paris / SingaporeKhaled Hafez
*1963, Le Caire, Égypte. Vit et travaille à Le Caire, Égypte.
Étudiant en médecine, Khaled Hafez a suivi en parallèle les cours du soir de l'Institut des Beaux-arts du Caire de 1981 à 1990. Il a par la suite obtenu un Master of Fine Arts à l'institut Transart de l'Université du Danube à Krems (Autriche). Ses peintures mêlant les dieux de l'Egypte antique avec les super-héros de comics américains et ses vidéos, qui expriment un versant plus politique de son travail, ont été montrées dans diverses expositions parmi lesquelles : Manifesta 08 (2010) ; Tarjamah/Translation au Queens Museum de New York (2009) ; Unveiled: New Art from the Middle East à la Saatchi Gallery de Londres (2009) ; Guangzhou Triennial (2008) ; The Present Out of the Past Millennia au Kunstmuseum Bonn (2007) ; This Day à la Tate Modern à Londres (2007) ; Biennale de Sharjah (2007) ; Biennale de Dakar (2006). Son travail est présent dans les collections Saatchi (Londres), du MuHKA, (Musée d'Art Contemporain d'Anvers), du Ars Aevi (Musée d'Art Contemporain de Sarajevo), et du Musée National de Bamako.
The a77A Project (Présidents et super héros) / Égypte / 2009 / 4' / 4:3
Ce film court et ironique reflète les changements sociaux dans une mégalopole africaine: Le Caire. Deux figures dessinées provenant d’une toile grand format de l’artiste sont mises en mouvement via l’animation 3D et se métamorphosent en Anubis, l’antique Dieu égyptien. Le seigneur de l’Au-delà marche au milieu des rues du Caire contemporain, des scènes de la quotidienne, dans ce qui fut déjà décrit comme “un des centres villes les plus beaux du monde”. La musique du film est un montage de sons provenant du cyberespace, et d’enregistrements d’archives : boucles digitales retravaillées et samples du discours de démission du fameux président egyptien Nasser donné en 1967.
Revolution / Égypte / 2006 / 4'06 / 16:9
Un écran expérimental est divisé en trois couleurs de drapeau: Rouge, Blanc et Noir qui représentent les trois promesses de la révolution panarabe : Equité Sociale, Liberté et Unité. On apprend durant les 4 minutes du film que ce qui reste de ces promesses sont l'équité sociale de l'arme à feu, la pseudo-liberté des corporations multinationales transcontinentales et l'unité des têtes coupées représentant la montée internationale de l'aile droite du fondamentalisme religieux.