Innovative Curatorial Projects – Paris / SingaporeCollection Lowave
La collection Lowave a été créée entre 2002 et 2014 et comprend plus de 250 artistes et réalisateurs du monde entier. Le label a contribué à un nombre important d'expositions internationales, de biennales, de festivals de films ainsi que des manifestations académiques. Avec l'évolution de nos activités, nous avons arrêté la distribution de films et notre catalogue sert désormais comme archive retrançant plus qu'uné décennie d'histoire de l'art vidéo et du cinéma expérimental. Une sélection de nos DVDs est disponible chez Re:Voir à Paris.
Ismail Farouk
*1973, Durban, Afrique du Sud, vit et travaille à Cape Town, Afrique du Sud.
Ismail Farouk est artiste et chercheur en géographie urbaine. Son travail tente de développer des réponses créatives à la haine raciale, à l'injustice sociale et aux situations de ghettos urbains. Il est actuellement Chargé de recherche à l’African Centre for Cities de l'Université de Cape Town, dont il anime le Central Citylab et où il est responsable du portefeuille culture urbaine. Son travail a fait l'objet de nombreuses expositions, dont Afropolis au Rautenstrauch-Joest Museum à Cologne (2010) ; Urban Concerns à la Johannesburg Art Gallery (2008) ; ZA: Young Art from South Africa au Palazzo delle Papesse à Sienne (2008) ; Apartheid: The South African Mirror au CCCB à Barcelone (2007). En 2008, il effectue une résidence au MAK Centre for Art and Architecture à Los Angeles, dont résulte l'exposition Canceled Without Prejudice (2008-2009). Il est le premier lauréat du Sylt Quelle Cultural Award for Southern Africa (2008), décerné par le Goethe Institut d'Afrique du Sud.
Malachi Farrell
*1970, Dublin, Ireland. Vit et travaille à Malakoff, France.
Formé aux arts électroniques, Malachi Farrell crée des installations complexes associant le son, la lumière et les chorégraphies mécaniques de ses objets articulés. L'aspect bricolé et artisanal de ses œuvres renforce l’humour grinçant et satirique qui se dégage des mises en scènes proches du cirque et du théâtre de rue. Ses œuvres créent un malaise qui confronte le spectateur à son devoir d’engagement face aux phénomènes politiques, sociaux et écologiques.
A partir de situations issues du monde entier et à l’aide d’un vocabulaire émanant de la culture populaire grunge-punk, il rappelle le conflit entre nature et industrie et fait acte de résistance face à la société consumériste. Ses œuvres sont exposées autour du monde et font parties des collections d’art internationales les plus prestigieuses.
Mounir Fatmi
*1970 à Tanger, Maroc. Vit et travaille à Paris, France.
Mounir Fatmi construit des espaces et des jeux de langage qui libèrent tout particulièrement la parole de ceux qui les regardent. Ses vidéos, installations, dessins, peintures ou sculptures mettent au jour nos ambiguïtés, nos doutes, nos peurs, nos désirs. Ils pointent l’actuel de notre monde, ce qui survient dans l’accident et révèle la structure, ils désignent nos critères et nos symptômes. Son regard sur le monde devient notre regard : l’hyper-densité du flux continu d’informations qui nous travers tisse un réseau entre transparence et malentendu.
Le travail de Mounir Fatmi à été montré au Migros Museum für Gegenwartskunst, Zürich, au Museum Kunst Palast, Düsseldorf, au Centre Georges Pompidou, Paris et au Mori Art Museum de Tokyo. Il a participé à la 5ème Biennale de Gwangju, Corée et à la 2ème Biennale de Seville. En 2006, il reçoit le Grand Prix Léopold Sédar Senghor, la plus haute récompense de la 7ème Biennale de Dakar. En 2007 son travail à été sélectionné à la 1ère Triennale de Luanda, à la 8ème Biennale de Sharjah, ainsi qu’à la 52ème Biennale de Venise. En 2008, la vidéo Embargo a été programmée à la Tate Modern de Londres dans le cadre de la rétrospective Paradise Now! Essential French Avant-garde Cinema 1890-2008.
Mireille Astore
*1961, Beyrouth, Liban. Vit et travaille à Sydney, Australie.
Mireille Astore est artiste, écrivaine, et chargée de cours au Sydney College of the Arts, faculté d'arts visuels de l'Université de Sydney. Titulaire d'un doctorat d'art contemporain, ses œuvres vidéos sont largement acclamées et ont été diffusées entre autres par la Tate Modern de Londres, le Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía de Madrid, la 8ème Biennale de Sharjah, la 3ème Triennale de Guangzhou, le Home Works IV de Beyrouth, et l'auditorium de Santa Margherita de Venise. En 2003, elle a gagné en Australie le National Photographic Purchase Award, et elle est citée dans la nouvelle publication de Thames and Hudson New Vision: Arab Contemporary Art in the 21st Century.
Peter Hutchings écrit à propos du travail de Mireille Astore : « Comme pour Benjamin qui fait le constat des conséquences esthétiques de la circulation des images photographiques par le biais des journaux et magasines, la façon dont Astore combine la photo avec la sculpture et la performance, présentée sur son site internet, réécrit aussi bien la photographie que les dynamiques spaciales et interprétatives du travail d'installation. » - Peter Hutchings, Eyeline numéro 54, hiver 2004.
Philippe Fernandez
*1958, Paris, France. Vit et travaille entre Paris et Bordeaux, France.
Philippe Fernandez enseigne l'art vidéo et l'histoire de l'art contemporain à l'Université Bordeaux 3. Philippe Fernandez a réalisé deux courts métrages : Réflexion et Conte philosophique (la caverne). Il vient de terminer son premier long-métrage Léger tremblement du paysage.
Benoît Dervaux
*1966, Liège, Belgique. Vit et travaille à Bruxelles, Belgique.
Benoît Dervaux a étudié la direction de la photographie à l’Institut des arts de diffusion de Louvain-la-Neuve. Cela l'a mené à une longue collaboration avec Jean-Pierre et Luc Dardenne, en travaillant sur nombre de leurs films comme La promesse, Rosetta, L’enfant ou Le silence de Lorna. En 2000, il réalise La Devinière qui obtient le prix des bibliothèques au festival Cinéma du Réel du Centre Pompidou. C’est en 2002 qu’il entame une collaboration avec le chorégraphe Heddy Maalem dans le cadre de Temps d’images, un festival coproduit par Arte et La Ferme du Buisson. Ce travail débouchera sur la production de Black Spring (Prix « Best Dance for the Camera » à New York, 2003). Il travaille ensuite avec Solveig Anspach ou Daniel Danis. Depuis 2004, il mène une recherche autour de l’abstraction et des liens hypothétiques entre l’image en mouvement et la peinture. Un fragment de ce travail de recherche fut intégré à la scénographie du Sacre du printemps d’Heddy Maalem. En 2005, il signe l’image de La petite chartreuse de Jean-Pierre Denis, et, en novembre, la cinémathèque de Vienne organise une rétrospective de ses films.
