Collection Lowave
La collection Lowave a été créée entre 2002 et 2014 et comprend plus de 250 artistes et réalisateurs du monde entier. Le label a contribué à un nombre important d'expositions internationales, de biennales, de festivals de films ainsi que des manifestations académiques. Avec l'évolution de nos activités, nous avons arrêté la distribution de films et notre catalogue sert désormais comme archive retrançant plus qu'uné décennie d'histoire de l'art vidéo et du cinéma expérimental. Une sélection de nos DVDs est disponible chez Re:Voir à Paris.
Basma Alsharif
*1964, Kuwait City, Koweït. Vit et travaille à Beyrouth, Liban.
Basma Alsharif élevée aux Etats-Unis, obtenant un BFA et un MFA à l'Université d'Illinois à l’école d’Art & Design de Chicago, elle fut invitée à la Malmö Art Academy de l’Université de Lund en Suède en 2004.
Basma est une artiste visuelle basée à Beyrouth au Liban, elle travaille avec la photographie, le film ou la vidéo, le son, le texte et le langage. Ses films découlent d'une exploration de la façon dont nous comprenons la communication visuelle au niveau le plus instinctif. En utilisant la langue comme une réponse à l'image, un décalage entre ce qui est dit et ce qui est vu ouvre tantôt à la dissonance, tantôt à l'harmonie. Au cœur de cette démarche se lit le désir de révéler le manque de fiabilité des faits et de l'histoire en brisant les mécanismes de représentation et en manipulant les modes de communication visuelle. Utilisant la fantaisie ou le fantastique comme une méthode de distanciation du spectateur envers la politique, ses films appellent le désir subjectif du spectateur pour l'harmonie du son, de l’image et du récit.
Les travaux de Basma ont été projetés et exposés dans plusieurs expositions et festivals : Rencontres Internationales Paris / Berlin / Madrid, Chicago Underground Film Festival : Gene Siskel Film Center, 31ème Festival International du Cinéma Méditerranéen de Montpellier, 9ème édition de DocuDays : Beirut International Documentary Festival, Homeland : Exposition au Contemporary Arts Center of Southern Australia, 9ème édition de la Biennale de Sharjah (où elle a reçu le 2ème Prix du Jury), Ann Harbor Palestine Film Festival, Palestine Film Week Al-Balad Theater Amman, Chicago Palestine Film Festival Gene Siskel Film Center, The Jerusalem Show en 2008 , Images du Moyent-Orient au musée du Jeu Paume, Paris, Cinema East Film Festival Arteast théâtre SFI NYC, et à la Galerie Peep en Suède.
Khaled Hafez
*1963, Le Caire, Égypte. Vit et travaille à Le Caire, Égypte.
Étudiant en médecine, Khaled Hafez a suivi en parallèle les cours du soir de l'Institut des Beaux-arts du Caire de 1981 à 1990. Il a par la suite obtenu un Master of Fine Arts à l'institut Transart de l'Université du Danube à Krems (Autriche). Ses peintures mêlant les dieux de l'Egypte antique avec les super-héros de comics américains et ses vidéos, qui expriment un versant plus politique de son travail, ont été montrées dans diverses expositions parmi lesquelles : Manifesta 08 (2010) ; Tarjamah/Translation au Queens Museum de New York (2009) ; Unveiled: New Art from the Middle East à la Saatchi Gallery de Londres (2009) ; Guangzhou Triennial (2008) ; The Present Out of the Past Millennia au Kunstmuseum Bonn (2007) ; This Day à la Tate Modern à Londres (2007) ; Biennale de Sharjah (2007) ; Biennale de Dakar (2006). Son travail est présent dans les collections Saatchi (Londres), du MuHKA, (Musée d'Art Contemporain d'Anvers), du Ars Aevi (Musée d'Art Contemporain de Sarajevo), et du Musée National de Bamako.
Danielle Schirman
Vit et travaille à Paris, France, et à Rome, Italie.
Après des études à l’École nationale des beaux-arts de Saint-Étienne et à l’École nationale des beaux-arts de Paris-Cergy, elle a obtenu diverses bourses du ministère de la Culture et du ministère des Affaires étrangères français pour la conception et la réalisation de films d’art. En 1987 et 1988 elle est pensionnaire à la Villa Médicis, Académie de France à Rome, pour le cinéma. Prix du Jury et de la Presse et Prix Art et essai au Festival de Dunkerque en 1994, Prix du meilleur essai au 22e FIFA de Montréal, en 2004. Tous ses documentaires d’art sont sélectionnés au FIFA depuis 2003.
Elle a écrit et réalisé de nombreux documentaires de création sur l’art pour le musée du Louvre, le musée des Arts d’Afrique et d’Océanie, Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains et le Centre Georges Pompidou. Elle est également scénariste de longs-métrages de fiction. La chaîne franco-allemande ARTE lui a confié, de 2001 à 2013, la réalisation d’une série de films documentaires sur le design. De 2005 à 2010, elle a conçu et réalisé pour le Centre Georges Pompidou des portraits filmés d’artistes dont les œuvres sont entrées dans les collections du Musée national d’art moderne. En décembre 2011 les Galeries du Jeu de Paume, à Paris ont programmé une rétrospective de ses films sur le design : Danielle Schirman –Un regard singulier sur les objets.
Sookoon Ang
*1977, Singapour. Vit et travaille à Singapour.
Sookoon Ang travaille avec la vidéo, l’installation, le dessin et la gravure. Son travail aborde à la fois l’espace que nous occupons physiquement et notre espace intérieur, notre monde spirituel, émotionnel et créatif. Elle prend souvent des objets communs ou des événements du quotidien et les présente d’une manière qui dépasse notre perception habituelle.
Massimilian & Nina Breeder
*1978 et 1979, Gênes, Italie. Vivent et travaillent à New York aux États-Unis.
Massimilian Breeder et Nina Breeder réalisent en collaboration une série de films et de performances qui s’intéressent à la dualité comme une conception de l’individu plus large et plus complexe, profondément connecté et obstrué par l’environnement. Leurs travaux communs ont commencé et se poursuivent comme une forme de procréation soutenue, se produisant à travers des dioramas isolés et immobiles.
Ulrich Fischer
*1971, Genève, Suisse. Vit et travaille à Genève, Suisse.
Depuis 1994, Ulrich Fischer travaille avec des images en mouvement (film, vidéo, installations et performances). C’est dans le cadre d’associations comme Perceuse Productions, ZebraLab ou le Cinéma Spoutnik qu’il a produit la plus grande partie de ses projets. Il donne également des stages techniques ou des cours de cinéma à Fonction-Cinéma et à l’ECAL de Lausanne.
Entre 1996 et 1998, Ulrich Fischer a réalisé 4 films 16mm : 20 Lustres, un film collectif de 15 min ; Es geht auch schneller, un film d’animation expérimental de 12 min ; Rendez-vous, une fiction de 12 min ; et Un îlot dans la ville, un film documentaire de 18 min.
En 2000, il réalise son film de diplôme, une courte fiction de 15 min, La ville de S.. La plupart de ces films ont été montrés dans des festivals ou des salles de cinéma d’art et essai. La ville de S. a été montré par Arte plus d’une dizaine de fois. Ses dernières réalisations, 4 courtes pièces ont été réalisés en 2004 dans le cadre d’une commande de SFDRS.
En parallèle à son travail personnel, Ulrich Fischer participe également à la production de films documentaires, comme par exemple Nos Racines Silencieuses d'Ania Temler ou bien le projet L’image à paroles de Michel Favre.